Sociologie du risque
Présentation
Dans le courant du XIXe siècle, le mouvement romantique avait déjà remis en cause l’idéal du progrès technoscientifique, mais était resté très minoritaire en regard des discours et pratiques du modernisme triomphant. Avec le constat des « dégâts du progrès » (pollution, réchauffement, maladies chroniques), cette critique réapparaît fortement dans les années 1980, faisant de nos sociétés des « sociétés du risque » (Ulrick Beck). Du point de vue des pratiques sociales, la prise en charge des risques est alors pensée comme une responsabilité collective assumée par l’État-Providence (Ewald). Mais de nos jours, l’irréversibilité de certaines catastrophes questionne ce modèle même et génère des propositions plus radicales (catastrophisme) ou néo-libérales (développement durable). Pendant les TD, des cas d’études (OGM, énergie nucléaire, changement climatique, inondation) seront abordés afin d’analyser les discours des différents acteurs en présence.
Volume horaire
- Cours Magistral : 19.5h
Examens
Pour tous et pour les deux sessions :
100% ET 3h
En bref
Crédits ECTS 3.0
Type d'enseignement
- Formation initiale
Lieu(x)
- Pau