De la fondation des jeux olympiques (vers 776 av. J.-C.) à la mort d’Alexandre le grand (323 av. J.-C.)  la culture et la civilisation grecques connaissent leur apogée et rayonnent sur le pourtour du bassin méditerranéen. Dans un premier temps, l’époque archaïque, les cités se constituent, les premiers poètes (Homère, Hésiode…) et les premiers penseurs (Thalès, Pythagore…) composent leurs œuvres, les formes politiques principales, monarchie, oligarchie, tyrannie et démocratie y sont peu à peu définies.

Les Guerres Médiques (début du V^ème siècle av. J.-C.) marquent le début de l’époque classique : démocratie athénienne, guerre du Péloponnèse, conquête de la Grèce par le roi macédonien Philippe et son fils Alexandre, conquête de tout l´Orient par celui-ci. L’unicité de la période tient avant tout par la place prépondérante qu’occupe Athènes tant sur le plan politique que sur celui des sources. Les auteurs grecs les plus célèbres, tragiques (Eschyle, Sophocle, Euripide), philosophes (Platon, Aristote), historiens (Hérodote, Thucydide), orateurs (Eschine, Démosthène) sont de cette époque.

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Question au programme : Le premier Moyen Âge (V^e- XI^e siècle)

Description du cours : Le cours et les TD présenteront le haut Moyen Âge occidental, ou premier Moyen Âge, préciseront à la fois la chronologie et le vocabulaire spécifique, mais aussi la façon dont les études médiévales ont renouvelé les approches de ces siècles longtemps réputés « obscurs ».

Il s’agira d’étudier l’histoire de l’Occident, et en particulier du regnum Francorum (le royaume des Francs), de l’Antiquité dite tardive jusqu’à l’Empire carolingien et à l’établissement de ce que l’on a coutume de nommer « l’ordre féodal ». La christianisation de l’Occident, les échanges, commerciaux et culturels, seront aussi traités. Une initiation aux sources médiévales, au commentaire de document ou à la présentation d’une leçon sont également des objectifs de ce module.

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 On prête souvent à la question des rapports entre les rois et les femmes des traits légers et uniquement tournés vers les liens amoureux et scandaleux. C’est au contraire une histoire politique à laquelle on a à faire car les rois ne sont pas des personnes comme les autres. Héréditaires par primogéniture mâle (loi salique depuis le XIV^ème siècle), sacrés (Protection et collaboration de l’Église) et enfin seuls détenteurs de la loi et incarnations de la nation, les rois sont au cœur d’enjeux diplomatiques, matrimoniaux et affectifs décisifs. Dans une société où les hommes dominent, les femmes ont néanmoins un rôle capital à jouer, qu’il soit celui de donner des héritiers au royaume (la reine épouse), de veiller le cas échéant sur leur fils mineur (La reine-mère et régente) et aussi d’entourer le prince au milieu des rivalités de Cour (sœurs et surtout maîtresses). Le Roi de France ne peut rien sans les femmes et jusqu’à la Révolution française, son corps et son cœur en dépendent étroitement.

Cet enseignement parcourt les trois siècles de l’époque moderne (XVI^ème-XVIII^ème siècles), sans négliger les fondements de l’État monarchique en la matière (au moins depuis Charles VII, 1422-1461) et raconte autant qu’il analyse les rapports complexes entre le sexe (dans toutes ses dimensions) et le pouvoir.

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Question au programme : l’Espagne (v. 1890-v. 1990) 

Dans le cadre de ce cours magistral, on propose une première approche de l’histoire contemporaine de l’Espagne, entre l’octroi du suffrage universel masculin en 1890 et le milieu des années 1990, quelque temps après la Transition. C’est un moment de crise du libéralisme et de l’impérialisme espagnol, avec l’apparition de régimes autoritaires à partir des années 1920 et 1930 (Primo de Rivera et Franco), tandis que la fin de la période retenue est marquée par le tournant démocratique des années 1970-1980 touchant les mondes ibériques en général (Espagne et Portugal).

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