Lutte contre la précarité menstruelle« Changeons les règles ! »
« Changeons les règles ! », c’est la devise de Marguerite et Cie et celle de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA).
Déjà 20 distributeurs implantés
Depuis la rentrée universitaire 2022, des distributeurs de protections périodiques (20 à ce jour, d’autres seront déployés à l’avenir) ont été implantés sur les cinq campus de l’UPPA, afin de répondre aux besoins de proximité mais aussi d’urgence.
Ce projet s’ancre dans une dynamique d’amélioration des conditions de vie et de santé des étudiant.e.s de l’université puisqu’il participe à la lutte contre la précarité menstruelle.
Cette action s’inscrit dans un projet plus global de l’UPPA en lien avec l’égalité femmes-hommes.
Respectueuses de l’environnement et de notre corps, ces protections sont gratuites et accessibles dans un certain nombre de sanitaires féminins.
Lever les tabous sur les règles
Cette action sert également à lever les tabous sur les règles, encore très présents dans notre société, qui conduisent notamment à une méconnaissance médicale et un manque d’information sur les maladies liées aux règles comme l’endométriose ou encore le syndrome du choc toxique.
Engagée, l’UPPA a choisi de travailler avec deux marques éthiques et durables. Les distributeurs ont été créés par Marguerite et Cie en partenariat avec Natracare qui fournit des protections périodiques (serviettes hygiéniques et tampons) écologiques dotées d’un label bio.
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* La précarité menstruelle touche plus d’une femme sur 10 en France soit 1,5 à 2 millions. (1)
* 8% des femmes interrogées déclarent renoncer à changer de protections périodiques autant qu’il le faudrait, faute de moyens. (2)
* Le montant des protections et des anti-douleurs s’élève à 7,50 euros par cycle pour une femme ayant des règles d’une durée et d’un flux moyen - soit près de 3 800 euros pour une vie. » (3)
(1) Source : Ministère chargé de l’égalité entre femmes-hommes, de la diversité et de l’égalité des chances
(2) Enquêtes menées par l’AFEP-FAGE sur la précarité menstruelle des étudiant.e.s en 2019-2020, au niveau national et à l’Université de Poitiers.
(3) Source : Ifop