La voix est ce qui définit notre humanité et ce qui en pose aussi la limite : du premier cri au dernier souffle, la voix est chez l’homme ce qui précède la parole ou le chant, ce qui surgit dans le plaisir ou la douleur, ce qui marque l’absence et disparaît sans le relais de l’écriture ou de la transcription. La voix nous définit et nous différencie autant qu’elle nous lie ou nous relie aux autres (cf. « le lien vocal »), elle est irréductible et peut néanmoins se faire entendre à travers des formes aussi variées que la production artistique ou les écrits politiques. En science (orthophonie, thérapie par la voix), la voix est un objet d’étude et un symptôme. 
 
Dans la littérature et la mythologie, les voix sont partout et les personnages dotés d’une voix particulière abondent. Que l’on pense à Echo ou aux sirènes (dont les auteurs grecs précisent qu’elles ont tantôt une voix claire, tantôt une belle voix – toutes distinctes en fonction de l’attrait qu’elles exercent sur les héros), mais aussi à Stentor dont la voix chez Homère équivaut à celle de cinquante hommes réunis, ou même aux Gorgones dont les cris plus que l’apparence effraient les plus téméraires), la voix est moteur de l’action, matérialisation d’un danger ou extériorisation de peurs intimes. Dans la littérature de toutes les époques, l’imaginaire lié à la voix a donné lieu à l’invention de personnages mémorables (de Trilby à la Castafiore !) et dans ce domaine les récentes recherches dans le domaine francophone pourront servir de point d’ancrage à une réflexion sur la spécificité de la voix dans le monde anglophone. Par ailleurs, il serait intéressant de s’intéresser à la façon dont les arts visuels et la musique mettent en scène ou font entendre la voix et ses inflexions. Ici, on peut penser à la prosopopée mais aussi à l’écriture musicale dans l’opéra, par exemple. Dans le domaine de l’esthétique et de la philosophie, on pourrait s’appuyer sur les écrits de Louis Marin (La Voix Excommuniée, Paris : Minuit 1981). 

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This course will cover the history of the United Kingdom since the 1800 Act of Union. It will analyse the shifting meanings of the 'Union', and of the concept of unity, from the gradual, differentiated inception of the UK, to its heyday during the imperial expansion of Britain. The course will also analyse how the concepts of the 'Union' and of unity shifted in the 20th century, first when the southern counties of Ireland seceded from the UK, then during the decline of the imperial design and identity in the transition to decolonisation. Finally, the course will study the contemporary challenges to the 'unity' of the UK in the context of devolution and Brexit. The course will be based on the analysis of oral and written primary and secondary sources. 
Objectives  
Students will gain extensive knowledge as historians specialised in the History of the United Kingdom and Ireland. The students will gain specialist training in the study of historical documents, and they will also seek to hear the voices of the people involved in the events by looking at written and oral primary sources. They will develop critical thinking and will learn to articulate historical and personal analyses of past events.  

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Ce séminaire propose une introduction aux idées / concepts développés par les théoriciens de l’espace urbain et aux textes célèbres des essayistes de l’époque édouardienne et moderniste qui tentèrent de rendre compte des transformations de la ville à l’aube du vingtième siècle. Ces regards posés sur la ville serviront d’entrée dans les textes de la littérature britannique moderniste. Nous nous intéresserons tout particulièrement : 
    • à la question de l’individu et des masses dans l’espace urbain,  
    • à la problématique de l’espace genré et des femmes dans la ville, 
    • aux nouvelles modalités de la représentation de la ville à l’époque moderniste, 
    • à l’influence de la ville sur l’écriture 
  

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