Question au programme : La France et l’Europe à l’âge classique (1610-1740)

Description du cours : L’histoire sociale et politique de la France aux XVII^ème et XVIII^ème siècles, de la réforme catholique aux débuts des Lumières entre 1610 et 1740. Nous insisterons sur la construction de l’État monarchique en France et ses relations avec les autres puissances européennes sans oublier les résistances sociales, politiques et religieuses qu’elle a pu susciter. Il s’agit de mettre en avant les crises et les conflits qui ont forgés la construction des États modernes en Europe en soulignant l’évolution économique de cette période, et la mise en place de nouveaux équilibres géopolitiques et de nouvelles formes de pensée.

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Question au programme :Le Moyen-Orient de 1860 à 1980

Description du cours : Au XX^e siècle, le Moyen-Orient est le lieu de tous les conflits. Depuis la chute de l'Empire ottoman, les problèmes de la décolonisation, la question des lieux saints des trois religions monothéistes, la contradiction entre la volonté d'établir un Etat juif en Palestine et la résistance des populations arabes à cette entreprise, la domination des plus importantes réserves pétrolières du monde sont les enjeux des rivalités des puissances dans le cadre de la lutte pour la zone. L'affirmation du nationalisme arabe et de son concurrent l'islamisme exprime la volonté d'indépendance des peuples de cette région, mais, pour réaliser leurs objectifs politiques contradictoires, les Etats font perpétuellement appel aux puissances extérieures afin d'obtenir des aides financières, de l'armement, des interventions militaires.

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Le programme se donne pour objet d’étude la ville de Rome, sur une période longue : du VIII^ème siècle av. J.-C. jusqu’au II^ème siècle apr. J.-C., soit de l’époque royale jusqu’au Haut-Empire. Ce thème permet, à partir de sources diverses (littéraires, épigraphiques, numismatiques, archéologiques), une approche pluridisciplinaire.

L’Urbs, ainsi que l’appellent les Romains, s’est métamorphosée de petit village du Latium en une capitale d’Empire. La Ville se fait le reflet à la fois de l’histoire de l’expansion de Rome et de son histoire politique interne : espaces d’exercice du pouvoir, embellissement consécutif aux conquêtes, monuments exprimant les rivalités entre généraux de la Rome républicaine, lieu de résidence et d’exercice du pouvoir du Princeps, centre de l’Empire. La Ville devient progressivement un espace de mémoire où les Romains lisent leur histoire au gré des monuments.

Plusieurs aspects seront traités : l’évolution monumentale et urbanistique de la Ville, l’expression de l’idéologie du pouvoir, l’organisation de l’administration de la Ville. Le cours se décomposera en deux volets : dans un premier temps, Rome sera étudiée de façon chronologique, selon le découpage de l’époque royale, de la République, des débuts du Principat (Auguste) et du Haut-Empire. Dans un second temps, l’étude sera davantage thématique (organisation de l’activité économique, gestion de la Ville, loisirs).

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Question au programme : L’Italie médiévale, des communes aux Guerres d’Italie (XI^e-XV^e s.)

Description du cours :Au Moyen Âge, l’Italie est un monde fragmenté où s'affrontent sans cesse les grandes puissances (Empire, Normands, Aragon, Papauté, Angevins...). Les divisions sont aussi locales, avec les conflits entre Guelfes et Gibelins, partisans des seigneurs ou du Popolo. La péninsule sert de laboratoire politique à l'Occident médiéval. Ce cours a pour but d’étudier aussi bien l’histoire politique troublée de l’Italie que l’extraordinaire essor urbain, économique et culturel qu’elle connut à la même époque, et qui fut le terreau de la Renaissance. Encore médiévale, l’Italie de la fin du Moyen Âge subit les contrecoups des grands troubles qui secouent l'Occident à la fin du Moyen Âge (Grande Peste, Guerre de Cent Ans, Schisme pontifical). Déjà moderne, elle voit l'épanouissement des arts et de l'humanisme (Pétrarque, Dante), la naissance du capitalisme et le triomphe de princes qui inspireront Machiavel (les Médicis, les Borgia, les Sforza). Dans les guerres qui ensanglantent la péninsule à cette époque, les chevaliers côtoient les canons. Nulle part ailleurs on ne saisit si bien la transition entre le monde médiéval et le monde moderne.

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