L’un des plus fameux chroniqueurs du Pérou, Garcilaso de la Vega el Inca est né à Cuzco en 1539 dans le chaos de la Conquête et est mort en Espagne en 1616. Sa mère était une princesse inca et son père un conquistador espagnol issu d’un lignage illustre, ce qui fait donc de notre auteur l’un des premiers métis péruviens. Son œuvre la plus connue, publiée à Lisbonne en 1609, et intitulée Los Comentarios Reales de los Incas contruit l’histoire d’un Pérou inca utopique qui s’intègre dans l’histoire universelle et devient de fait un modèle politique. Nous étudierons la trajectoire de Garcilaso de la Vega el Inca, ses réseaux, ses modèles littéraires et politiques avant que d’aborder son œuvre majeure, à travers une série d’extraits, qui permettront d’interroger les enjeux culturels et politiques d’une écriture de l’histoire que certains historiens ont qualifié (et nous discuterons cette qualification) d’écriture métisse.

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a finalité de ce séminaire est d’aborder la question des genres littéraires et des modalités d’établissement d’un genre, entre identité textuelle et identité générique. Nous étudierons les critères de désignation générique, et dresserons un panorama historique allant de la généricité rhétorique (normative, prescriptive…) à une logique pragmatique de la généricité, entre généricité auctoriale et lectoriale.

Puis nous nous centrerons plus spécifiquement sur la littérature européenne et espagnole du début du XX^e siècle, qui vit fleurir une nouvelle terminologie tendant à redéfinir le roman générique (les « soties » de Gide, la « nivola » d’Unamuno, le « capricho » d’Azorín), à le mettre en question en tant que genre, faisant surgir le fantasme d’un « anti-roman » ou d’un « nouveau roman ». Mais comment un genre peut-il évoluer « de l’intérieur » ?

Nous verrons alors, en nous appuyant sur les études théoriques de Jean-Marie Schaeffer ou de Jean-Michel Adam qu’un genre est à la fois un ensemble de conventions esthétiques et formelles, une tradition d’œuvres, la somme de contraintes matérielles et pragmatiques, mais qu’il intègre aussi une capacité de redéfinition et d’altération de ses lignes architextuelles, liée à des mécanismes d’écart et de dépassement.

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Après avoir triomphé dans les années 70 - 80 puis connu une période de repli dans les années 90, le roman policier espagnol, à l’image de l’ensemble du polar européen, connaît un nouvel essor depuis le milieu des années 2000. Après un rappel théorique des principales caractéristiques de ce genre littéraire, ce séminaire propose aux étudiants de revenir sur quelques figures majeures mais aussi de découvrir les nouvelles voix et tendances du polar espagnol.

Ce séminaire sera par ailleurs enrichi par l'intervention des spécialistes de la question en Espagne, Javier Sánchez Zapatero et Alex Martín Escribà, organisateurs du Congreso de Novela y Cine Negro de Salamanca, qui seront présents à l'UPPA en tant que professeurs invités au cours du mois d'octobre.

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Dans le cadre d’une approche de la philosophie du langage, cet enseignement prendra la forme d’un commentaire des passages les plus saillants de l’ouvrage de Saussure, Cours de linguistique générale (1916).

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